Alors qu’une réorganisation et un déconfinement s’installent graduellement dans nos sociétés, l’impact de ce temps de «pause obligée» se reflète sur nous tous.
La Covid-19 nous a offert un temps d’arrêt sociétaire mais, en réalité, nous aurait-elle offert plus? Aurait-elle eu un impact majeur sur le regard que nous portons sur notre société?
Avec nos vies roulant à rythme accéléré d’avant Covid-19, nous n’avions jamais eu un temps de réflexion aussi important. Car la vie d’avant filait à une vitesse effrénée. Entre le travail, l’école pour les enfants, les activités parascolaires, la vie de couple, les tâches ménagères, etc., il n’y avait pas beaucoup d’espace de vie.
La Covid-19 a permis à plusieurs de retrouver pendant quelques mois, un rythme d’antan semblable à celui nos grands-parents. J’ai vu des gens se remettre à bricoler, dessiner, créer, coudre, tricoter, peindre, sculpter le bois, etc.
Je constate aussi que ce temps d’arrêt obligatoire a transformé plusieurs personnes de mon entourage au point qu’elles hésitent à retourner à leur ancien emploi. Certains pensent même à faire un changement de carrière et d’aller vers d’autres avenues.
Quelque soit le choix des individus suite à cette pandémie, je crois que cette période de transformations restera gravée nos souvenirs comme un moment où une transition était devenue possible. Un «momentum» s’était installé, un espace-temps s’était ouvert.
Même si nous ne faisons pas de grands changements dans nos vie, après avoir expérimenté un rythme plus doux pendant des mois, pourrons-nous reprendre la cadence d’avant Covid?
Certains le feront surement, mais d’autres saisiront cette occasion inespérée d’orienter leur vie vers une nouvelle direction et d’adoucir le rythme de leur quotidien.